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Affiche-web-forets-trop-humaines
6Z9A6065 défenseurs d’une justice distributive
6Z9A7269_réunis en surface
6Z9A7464  l'accumulation fossilisée de résidus végétaux
6Z9A8114 _ ici, pas de bulldozers pour déchiqueter les souches, pas de pesticide pour le d
6Z9A7781 01,Ici pas de martelage
6Z9A8574 _09_Le développement en tapis continus
6Z9A6926_ le regard porte rarement très loin
6Z9A6893 2.8, houppier de bouleau au sol, une végétation enchevêtrée
planche-contact-silvaticus-yo (1)
6Z9A8922 01, une nature qui semble providentielle
6Z9A6085 02 une chandelle à la suite de vents violents et un abattage d'épicéas à la tronç

Silvaticus

La Biélorussie est considérée comme le « poumon vert » de l’Europe de l’est pour ses parcs et ses réserves forestières. La forêt de Białowieża est connue comme la dernière forêt primaire d’Europe, sa partie Biélorusse est « officiellement » préservée. Ce plat pays abrite d’autres forêts primaires comme la réserve de biosphère de Berezinsky et des forêts secondaires comme le parc national de Naliboki laissé en partie à son évolution naturelle. Les réserves sauvages biélorusses sont tout à fait pénétrables, même si quasiment aucune trace d’activité humaine n’est clairement visible. Accompagné d'un guide, le randonneur-photographe peut alors marcher longtemps en prêtant attention aux détails en tentant de valoriser le non humain.

Par le cadrage, les vues de la série Silvaticus sont « concentrées sur la végétation qui forme en elle-même un paysage ». D’une part, les photographies présentent une vision de ces sanctuaires forestiers aux fonctions écologiques majeures alors que la forêt primaire de Białowieża est en danger dans toute son étendue (Pologne et Biélorussie). De nombreux botanistes estiment que pour « sauver le climat », il convient de réduire les émissions de CO2, de laisser vieillir les forêts et d’arrêter la colonisation humaine des terres. D’autre part, ces clichés sur écrits, à travers un parcours esthétique et naturaliste (forme descriptive), tentent de dénouer les clivages arbitraires entre l’humain et les différents règnes du vivant pour renouer avec une nature non domestiquée et « pour entendre ce qui ne parle pas, mais qui n’en pense pas moins ».

 

 

 

 

 

 

 

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