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Silvaticus
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La BieÌlorussie est consideÌreÌe comme le « poumon vert » de l’Europe de l’est pour ses parcs et ses reÌserves forestieÌres. La foreÌt de BiaĆowiezÌa est connue comme la dernieÌre foreÌt primaire d’Europe, sa partie BieÌlorusse est « officiellement » preÌserveÌe. Ce plat pays abrite d’autres foreÌts primaires comme la reÌserve de biospheÌre de Berezinsky et des foreÌts secondaires comme le parc national de Naliboki laisseÌ en partie aÌ son eÌvolution naturelle. Les reÌserves sauvages bieÌlorusses sont tout aÌ fait peÌneÌtrables, meÌme si quasiment aucune trace d’activiteÌ humaine n’est clairement visible. Accompagné d'un guide, le randonneur-photographe peut alors marcher longtemps en preÌtant attention aux deÌtails en tentant de valoriser le non humain.
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Par le cadrage, les vues de la série Silvaticus sont « concentrées sur la végétation qui forme en elle-même un paysage ». D’une part, les photographies présentent une vision de ces sanctuaires forestiers aux fonctions écologiques majeures alors que la forêt primaire de BiaĆowieĆŒa est en danger dans toute son étendue (Pologne et Biélorussie). De nombreux botanistes estiment que pour « sauver le climat », il convient de réduire les émissions de CO2, de laisser vieillir les forêts et d’arrêter la colonisation humaine des terres. D’autre part, ces clichés sur écrits, à travers un parcours esthétique et naturaliste (forme descriptive), tentent de dénouer les clivages arbitraires entre l’humain et les différents règnes du vivant pour renouer avec une nature non domestiquée et « pour entendre ce qui ne parle pas, mais qui n’en pense pas moins ».